Alsazic, musiques en Alsace

Révisions de dernière minute pour l'épreuve de français 
Notions à maîtriser pour l'épreuve (Autres fiches)
 

Les classes grammaticales :

• les adverbes

• les prépositions

• les conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car

• les conjonctions de subordination : quand, comme, parce que, puisque, dès que, bien que, etc.

• les interjections (oh !, aïe !...)

• les noms

• les verbes

• les adjectifs qualificatifs

• les déterminants

• les pronoms


Les temps :

• Présent

• Imparfait

• Passé simple

• Passé composé

• Plus-que-parfait

• Passé antérieur

• Futur simple

• Futur antérieur

Les modes :

• Infinitif

• Indicatif

• Conditionnel

• Subjonctif

• Impératif

• Participe

• Gérondif


Les valeurs du présent (de l'indicatif)

• Présent d'énonciation : ancré dans la situation d'énonciation (c'est le présent qui correspond au moment où l'on parle). J'étais mort et j'avais perdu ma femme. Aujourd'hui je suis un homme médiocre. Je marche et je rêve.

• Présent de narration : rapporte au présent des actions passées. Il rend l'action plus vivante, donne une impression de "direct" alors que les faits appartiennent au passé.

La nuit était sombre. Un cri déchira la nuit. Soudain la porte s'ouvre.

Attention ! Ce présent est coupé de la situation d'énonciation (du présent de celui qui parle) car il est mis à la place d'un passé simple.

• Présent de vérité générale : celui des définitions, de ce qui est toujours vrai (proverbes, vérités scientifiques…)

Le chat est un animal à quatre pattes. Un mort n'est pas jaloux.

• Présent de répétition : Il se lève tous les jours à cinq heures. 


Les valeurs de l'imparfait (de l'indicatif)

• Action envisagée dans son déroulement, action secondaire par rapport au premier plan qui est au passé simple, : Il marchait tranquillement dans la rue quand soudain quelque chose attira son regard.

• Description : La coque du bateau était rouge et bleue.

• Répétition, habitude passée: Elle se levait tous les matins à 7 heures. 


Les valeurs du conditionnel

• fait hypothétique, incertain, soumis à une condition:

Si j'étais riche, je m'offrirais un beau voyage. (soumis à une condition)

Cet homme serait l'homme le plus riche du monde. (ce n'est pas sûr)

• futur dans le passé:

Quand j'étais petit, je pensais que je m'offrirais un beau voyage à vingt ans.

Il a dit que tu viendrais me voir aujourd'hui. 


Les valeurs du passé simple

• action passée présentée comme terminée = aspect accompli, achevé

Il marcha deux heures et il arriva …

• actions successives

• valeur ponctuelle = action brève, ou soudaine, ou unique.

Un jour, il décida d'aller explorer ce château. 


Les genres littéraires :

La poésie, le théâtre, le conte, la fable, le roman (d'aventure, d'amour, de science fiction…), la nouvelle (fantastique, réaliste…), l'autobiographie, etc. 
 


Les types de phrase :

• la phrase déclarative

• la phrase interrogative

• la phrase exclamative

• la phrase impérative


Les formes de phrase :

• la phrase négative

• la phrase emphatique

• la phrase passive

• la phrase impersonnelle (ex : «il arriva un événement étrange.», « il » ne désigne personne)

• la phrase nominale (ex : «effondrement de la bourse.», phrase sans verbe centrée sur un nom) 


Les figures de style :

• Comparaison : rapprochement entre deux termes à partir d'un élément commun.

• Métaphore : assimilation entre deux termes sans comparatif.

• Métaphore filée : répétition ou développement d'éléments liés à une même métaphore initiale.

• Personnification : représenter sous des traits humains un concept, un objet ou un animal.

• Périphrase : remplace un mot par une expression de sens équivalent.

• Paradoxe : proposition qui contient ou semble contenir une contradiction logique.

• Hyperbole : amplification et exagération.

• Répétition : répéter plusieurs fois le même mot.

• Anaphore : répéter les mêmes mots en début de phrase ou de vers.

• Énumération : énoncer les différentes parties d’un tout.

• Accumulation : énoncer les différentes parties d’un tout de façon successive pour donner une impression de profusion.

• Euphémisme : adoucir des vérités cruelles ou déplaisantes. 

Un oxymore réunit deux mots en apparence contradictoires. Ex. : un silence éloquent /  La clarté sombre des réverbères


Les liens logiques :

- Cause : à cause de, à la suite de, en raison de, grâce à, du fait de, car en effet, parce que, puisque, comme, étant donné que…

- Conséquence ou but : au point de, de peur de, assez... pour, pour, afin de, en vue de, de là, d'où, donc, aussi, par conséquent, en conséquence, c'est pourquoi, ainsi, dès lors, pour que, afin que, si bien que, de façon que, de sorte que, dès lors que, tellement que, tant que, au point que.

- Addition : outre, en plus de, en sus de,  et, en plus, de plus, en outre, par ailleurs, ensuite, d'une part... d'autre part, aussi, également, outre que, sans compter que, et.

- Concession ou opposition : malgré, en dépit de, loin de, contre, au contraire de, au lieu de, mais, or, néanmoins, cependant, pourtant, toutefois, au contraire, inversement, en revanche, bien que, quoique, même si, alors que, tandis que, tout... que, quelque... que...,

- Hypothèse : en cas de, si, au cas où, pour le cas où, selon que, suivant que 


Champ lexical : ensemble des mots qui appartiennent au même domaine (ex : forêt, écureuil, arbre, bûcheron) 


Famille de mot : ensemble des mots qui ont la même racine, le même radical (ex : forêt, forestier, foresterie) 


Les propositions subordonnées :

• les complétives : elles sont, la plupart du temps, complément d'objet d’un verbe. Parfois sujet.

• les relatives : elles sont complément de nom ou de pronom (et introduites par qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle…)

• les circonstancielles : de temps, de conséquence, de cause, d'opposition, de comparaison, de condition…

• les participiales : dont le noyau est un verbe au participe passé ou présent, possédant un sujet propre et qui équivalent à des circonstancielles. 


 Juxtaposition / coordination

Deux propositions sont juxtaposées quand elles sont simplement reliées par une virgule, deux points ou un point-virgule.

Deux propositions sont coordonnées quand elles sont reliées par une conjonction de coordination.  


Les formes de discours (ou types de texte)

• Lorsqu'on rapporte des événements, le discours est narratif.

• Lorsqu'on cherche à donner à voir au lecteur une chose, un être vivant ou un lieu, le discours est descriptif.

• Lorsqu'on donne des informations pour faire comprendre quelque chose, le discours est explicatif.

• Lorsqu'on cherche à convaincre, le discours est argumentatif. 


Les registres (ou niveaux) de langue :

• courant

• familier

• soutenu 


 Les cinq sens

• la vue

• l'ouïe

• le toucher

• l'odorat

• le goût. 


Les reprises nominales et pronominales

Dans un texte, il est souvent nécessaire de désigner plusieurs fois un être, une chose ou une idée. On utilise pour cela des substituts (groupes nominaux ou pronoms) pour éviter les répétitions et éventuellement apporter de nouvelles informations sur l'être, la chose ou l'idée dont on parle. 


Ton, tonalité

Les tonalités littéraires, ou registres littéraires, sont les différents effets produits par un texte littéraire sur son lecteur (pragmatique textuelle), grâce à des procédés d'écriture et des thèmes précis. On parle de tonalité comique, pathétique, ironique, épique, polémique, tragique, burlesque, réaliste, lyrique… 


Le problème de l’accord du participe passé

1° Ecris correctement le participe passé dans sa forme de base (masculin singulier): mets le participe passé au féminin et prononce-le; enlève le “e” final qui est la marque du féminin. Tu sauras alors comment écrire la fin du part. passé au masculin: détruite-détruit, mise-mis, finie-fini...  
2° Regarde s’il s’agit d’une forme vraiment verbale (avec un auxiliaire) ou d’un adjectif qualificatif. Si c’est un adjectif, j’accorde le participe passé avec le nom (ou pronom) qu’il qualifie.  
3° Dans le cas de la forme verbale, j’identifie si l’auxiliaire est “être” ou “avoir”:  
                1) “Etre”: j’accorde le participe passé avec le sujet du verbe. 
                2) “Avoir”: je regarde si le verbe (auxiliaire + part. passé) possède un COD placé avant lui.  
                                - pas de COD ou COD placé après: pas d’accord: le participe reste écrit au masculin singulier.  
                                - COD avant le verbe: j’accorde le participe passé (pas le verbe, uniquement le participe passé) avec ce COD (pas avec le sujet du verbe!)  


Quelques confusions à éviter dans les conjugaisons

- Le passé simple et l’imparfait pour la 1ère personne des verbes du 1er groupe: -ai /-ais?  
-ai: 1ère pers. du sg. du passé simple.  
-ais: 1ère et 2ème pers. du sg de l’imparfait.  
Pour les différencier, on met le verbe sur lequel on hésite à la 3ème pers. du sg: “je parlai” donne “il parla” alors que “je parlais” donne “il parlait”. Sur la 3ème pers., la différence est facile à faire.

- Le futur de l’indicatif et le conditionnel présent (ou futur dans le passé): -rais/-rai?  
-rais: 1ère et 2ème pers. du conditionnel présent.  
-rai: 1ère personne du sg du futur de l’indicatif.  
Pour les différencier, on met le verbe à la 3ème pers du sg: “Je vous disais que je viendrais” donne “qu’il viendrait”; “Je vous dis que je viendrai” donne “qu’il viendra”. Sur la 3ème pers., la différence est facile à faire.

- Le présent de l’indicatif et le présent du subjonctif aux personnes du singulier pour les verbes du 1er groupe, certains verbes en -ir et certains verbes du 3ème groupe.  
Pour les différencier, on remplace le verbe sur lequel on hésite par un verbe pour lequel la prononciation est vraiment différente: “vendre” ou “lire” par exemple.  
“Tu vois”, ou “tu vends”, ou “tu lis” (présent de l’indicatif); 
“il faut que tu le voies”, “que tu le vendes”, “que tu le lises” (présent du subjonctif)