Écrivain dadaïste, surréaliste français, surnommé « le feu follet ». Né en 1898, il se suicide en 1929 à la Vallée aux Loups, maison de repos à Chatenay Malabry.Ami d'André Breton et de Pierre Drieu La Rochelle, il est le héros d'une de ses nouvelles " La valise vide".Il est l'un des précurseurs de l'écriture fragmentaire.Son écriture est rythmée par une réflexion sur l’ennui et le suicide.

Elève d’abord brillant, il obtient un prix de récitation et de français au lycée Montaigne. Il devint un élève passable et dissipé à Louis le Grand ou il se faisait remarquer pour son excentricité. Il y rencontra des amis comme René Clerc. A la fin de sa scolarité, il s’engage par ennui, mais aussi par engouement, comme la mobilisation de la première guerre avait su en créer. Il sera affecté au service automobile de Paris, et ne passera que deux mois au front. Pendant cette période il entretient une correspondance où il évoque l’ennui avec redondance. A son retour il fréquente le Certa et le milieu Dadaïste. Il s’y fait des amis, notamment Breton et Drieu la Rochelle. Il devient comme quasiment tous les Dada consommateur de drogues, opium et cocaïne. Dandy sans argent, il vit longtemps chez ses parents. En 1923 il suit une riche américaine à New York. Il devient toxicomane, et se sépare de sa femme. Il s’ensuit une période d’un an et demi ou il vit misérablement, parfois en mangeant quatres bananes en trois jours. Il s’enfonce dans la drogue et l’écriture. En décembre 1926 il se remarie avec une riche héritière. Il revient en France en Novembre 1928 et reprends une vie mondaine dans une maison prêtée par un ami surréaliste Paul Chadourne. Il fera trois cures de désintoxication. Dans un dernier acte Dada, il se suicide d’une balle dans le cœur, le six novembre 1929 après une dernière nuit de stupres à Paris. Il aura de son vivant publié huit fois dans des revues. Rigaut aura écrit : « je serai un grand mort »...