Henri Pourrat, né le 7 mai 1887 à Ambert (Puy-de-Dôme), mort le 16 juillet 1959 à Ambert (Puy-de-Dôme), était un écrivain français.

Il se destinait à l'agronomie et, à cet effet, fut admis en 1905 à l'Institut national agronomique à Paris. Toutefois, étant atteint par la tuberculose, il dut se résigner à quitter l'air vicié de la capitale pour retrouver le climat, jugé plus sain pour ses bronches, de la vallée de la Dore et des monts du Livradois et du Forez, qu'il arpentera au cours d'innombrables randonnées pédestres au cours des 50 années qui suivirent.

Les loisirs forcés, consacrés à la lecture et à la marche, développèrent en lui le besoin d'écrire, jusque-là relégué au second plan. L'œuvre d'Henri Pourrat allait être abondante (une centaine d'ouvrages) et variée (poèmes, romans, biographies, recueils de contes).

La critique allait notamment distinguer le monumental Gaspard des montagnes (4 tomes, 1921-1931), récompensé par le prix du Figaro (1921, pour le 1er tome) et par le Grand Prix du roman de l'Académie française (1931, pour l'ensemble).

Le Prix Goncourt lui fut également décerné, en 1941, pour Vent de mars.

La dernière décennie de sa vie sera réservée à ce qu'il considérait comme son œuvre maîtresse, le Trésor des contes.

À partir de 1916, son frère Paul Pourrat et lui-même se lièrent d'une longue amitié avec le jeune Alexandre Vialatte (1901-1971), Ambertois d'adoption à partir de 1915 et définitivement installé dans la petite sous-préfecture en 1948.