Georges Duhamel (Paris, 30 juin 1884 - Valmondois, 13 avril 1966) est un écrivain et poète français.

Georges Duhamel naît à Paris le 30 juin 1884 dans la XIIIe arrondissement, troisième enfant d’une famille qui vit chichement des activités d’un père fantasque et instable. Après une enfance perturbée par les nombreux déménagements de sa famille, il parvient cependant à obtenir son baccalauréat en 1902 ; Il décide alors de devenir médecin tout en s’adonnant aux lettres.

Entre 1906 et 1908, il crée avec Charles Vildrac (qui deviendra son beau frère) « l'Abbaye de Créteil » phalanstère d'artistes regroupant: poètes, écrivains, musiciens et peintres.

"Médecin de Guerre" : A la déclaration de guerre de 1914, Georges Duhamel s'engage et, pendant quatre ans, il exerce le métier de chirurgien, dans des situations souvent très exposées. De cette douloureuse expérience, il tire deux récits qui lui donnent une notoriété immédiate: « Vie des martyrs » et « Civilisation », prix Goncourt en 1918. Rendu à la vie civile, il se consacre désormais entièrement aux Lettres et à la défense d'une civilisation à visage humain. En 1919, il découvre en Seine et Oise (Val d'Oise) (95) la vallée du Sausseron et Valmondois où il passera tous ses étés.

En 1935, Georges Duhamel est élu à l'Académie française au fauteuil n°30. Entre 1930 et 1940, il accomplit de nombreux voyages en France et à l'étranger, défendant par de brillantes conférences la langue et la culture françaises ainsi que l'idée d'une civilisation construite sur le cœur de l'homme et non sur le progrès technique. Articles et conférences sont rassemblés sous divers titres.

Pendant la guerre 1939-1945, Georges Duhamel, nommé « secrétaire perpétuel provisoire » de l'Académie française, voit son œuvre interdite par les Allemands. Il tient tête courageusement à la pression de l'occupant et à la fraction pétainiste de l'Académie française, position pour laquelle le Général de Gaulle le remerciera publiquement plus tard.

Après la guerre, il est nommé en 1947 président de l'Alliance française et reprend ses voyages en faveur de la culture française. Il rétablit partout de nombreuses écoles de l'Alliance. À partir de 1960, sa santé décline, il réduit beaucoup ses activités, et il meurt à Valmondois le 13 avril 1966.

Il est le père du compositeur Antoine Duhamel.