Pierre Loti, écrivain français, est né à Rochefort, France le 14 janvier 1850 sous le nom de Louis Marie Julien Viaud, il est mort à Hendaye, France le 10 juin 1923 et est enterré dans l'île d'Oléron. Il était officier de marine, ses voyages lui ont inspiré beaucoup de ses romans. Son roman le plus connu est « Pêcheur d'Islande ».

Il fut élu à l'Académie française en 1891 contre Émile Zola, au fauteuil 13, succédant à Octave Feuillet. En 1910, il appuya la candidature de l'historien moderniste Louis Duchesne élu au fauteuil 36. Après sa disparition, il y fut remplacé, en 1924, par Albert Besnard. Il reste le seul académicien qui fut capable d'exécuter un salto arrière sur le dos d'un cheval. Il fut également clown dans un cirque. Très fier de son corps, il envoya à tous les académiciens une photographie de lui où seul son sexe est dissimulé.

Il a racheté puis restauré le château de la Rochecourbon (commune de Saint-Porchaire), à l'époque à l'abandon.

Chacun de ses romans correspond à un pays différent. C'est un étude sur chaque pays. Il s'immerge dans la culture où il voyage. Il a une vision de l'altérité qui n'est pas intellectuelle mais sensible (sensations éprouvées). Selon lui, il n'y a plus rien à faire chez nous, il part à l'étranger pour trouver de quoi s'exalter (vision nihiliste du monde). Sa plus grande fascination était pour l'empire Ottoman. La tolérance se confond avec la sensualité. Les femmes sont le passage obligé pour connaître l'autre civilisation. Pierre Loti recherche l'exotisme à travers les femmes. Il recherche une certaines pureté dans le contact avec les femmes étrangères (mythe d'une pureté primitive qui doit regénérer le monde occidental). L'exotisme de Loti n'est pas un dialogue avec l'autre, il se fond avec l'autre, ce n'est donc pas de la tolérance.