Contrôle de lecture : Vipère au poing
1. En quelle année l’histoire commence-t-elle ?
1922 (p.19)
2. Quel est le nom du manoir familial ? De quel autre nom est-il la
déformation ?
Le manoir s’appelle La Belle Angerie, déformation de La Boulangerie.
(p.12)
3. Donnez le nom, le prénom et le surnom des trois frères ?
Ferdinand Rezeau, Frédie ou Chiffe
Jean Rezeau, Brasse Bouillon
Marcel Rezeau, Cropette (p.18)
4. Expliquez la dernière phrase du chapitre III : « et ce récit
devint un drame. »
La mort de la grand-mère entraîne le retour de la mère, c’est ce
retour qui est un drame. (p.26)
5. Où ont lieu les retrouvailles entre les enfants et leurs parents ?
Jean et Ferdinand retrouvent leurs parents sur le quai de la gare.
(p.28)
6. Où les parents vivaient-ils avant leur retour en France ?
Les parents vivaient en Chine (où est né Marcel). (p.28)
7. Comment se passent les retrouvailles entre les enfants et leur
mère ?
Ils prennent d’abord son rictus de satisfaction pour un sourire leur
étant destiné. Ils se précipitent vers elle, elle les gifle. (p.29)
8. « On m’a dit cent fois qu’elle avait été belle » dit le narrateur
à propos de sa mère. Le portrait qu’il fait d’elle confirme-t-il ce
jugement ? Justifiez votre réponse.
Le portrait de Folcoche nous montre une femme laide : grandes
oreilles, cheveux secs, bouche serrée, bas du visage agressif (p.33)
9. D’après le narrateur, Mme Rezeau a une passion et deux ennemis ;
lesquels ?
Sa passion est la collection de timbres, ses ennemis : les mites et
les épinards.
10. Quelle est la passion de M. Rezeau ? Qu’est-ce précisément ?
La passion de M. Rezeau est l’entomologie, c’est-à-dire l’étude des
insectes.
11. Qui est « Fine » ?
Elle est au service de la famille Rezeau depuis 30 ans, sourde et
muette, elle est : femme de chambre, lingère, bonne d’enfants,
cireuse de parquets, cuisinière. (p.37)
12. Résumez l’emploi du temps que doivent respecter les enfants.
Quelle remarque pouvez-vous faire sur cet emploi du temps ?
L’emploi du temps quotidien est le suivant : lever à 5h, faire le
lit, se laver, servir la messe, apprendre ses leçons, déjeuner à 8h,
½ heure de récréation, de 9h à 12h : récitations, cours, devoirs, 1er
coup de cloche : se laver les mains, au 2ème coup : entrer dans la
salle à manger, après le déjeuner 1h de récréation dehors, cours
l’après-midi, au dîner conversation en anglais, prière du soir à la
chapelle, coucher à 9h ½ (p.41-43)
C’est une éducation de type militaire, si l’on y ajoute l’entretien
des chambres par les enfants, l’inspection de ces chambres par la
mère et les cheveux tondus. (p.44)
13. Quel autre nom le narrateur donne-t-il à la « confession
familiale quotidienne » ?
Le narrateur appelle cela le « déshabillage de conscience » (p.56) ou
le « déballage » (p.57).
14. Comment est formé le surnom donné à la mère : « Folcoche » ? Dans
quelles circonstances ce surnom a-t-il été inventé et par qui ?
Le surnom Folcoche vient de la contraction de La Folle et La
Cochonne. (p.58)
Après que sa mère l’a privé de lecture pendant 8 jours (après la 1ère
confession de Marcel), Frédie répète les 2 mots, le soir en se
déshabillant ; à force de les répéter, il les contracte et forme
Folcoche.
15. Dans le chapitre VIII, au retour de la chasse, le père dit à sa
femme : « Non, mais, Paule ! Est-ce que tu vas nous foutre la paix ?
» Expliquez en quelques lignes en quoi cette phrase est étonnante
dans sa bouche.
La phrase est étonnante car jamais le père ne s’est opposé à la mère
; il est mou (p.32)
16. Que signifient les initiales « V. F. » portées sur les platanes
du parc ?
Les initiales « V.F. » signifient Vengeance à Folcoche.
17. Qu’est-ce que la « pistolétade » ?
C’est le fait de fixer le plus longtemps possible Folcoche pendant
les repas, jusqu’à ce que l’un ou l’autre détourne les yeux.
18. Pendant l’hospitalisation de Folcoche, pourquoi le narrateur
parle-t-il de « reconquête » ?
Le narrateur parle de « reconquête » (p.95) car la maisonnée entière
regagne un peu de liberté : la confession est abandonnée, le parc
entier est accessible, les enfants ne grattent plus les allées, le
père leur achète des galoches, les cheveux repoussent, les garçons
aident leur père dans sa collection, les migraines du père
s’espacent…
19. Ch. XIII : Folcoche est de retour. Relevez quatre termes
appartenant au champ lexical de la guerre.
Contre-attaque, de front, première ligne, coalition, tactique,
neutralisé, diplomatique.
20. Le père entreprend un voyage avec ses aînés au cours duquel le
narrateur ressent un manque : lequel ? Comment expliquez-vous ce
manque ?
Folcoche manque au narrateur car elle lui est nécessaire pour avoir
l’impression d’exister. (p.140)
21. A l’occasion du 1er mai, les punitions sont levées ; pourquoi ?
Les punitions sont levées à l’occasion de la Saint Jacques, fête du
père. (p.159)
22. Par quels moyens successifs, les enfants tentent-ils d’assassiner
leur mère ?
Ils tentent d’abord de l’empoisonner à la Belladone (p.170) puis de
la noyer (p.173).
23. Que décide Jean pour échapper au fouet après s’être barricadé
dans sa chambre ?
Il fugue à Paris et trouve refuge chez ses grands-parents maternels,
Pluvignec, et il demande l’arbitrage de son grand-père contre
l’injustice qu’il subit. (p.184)
24. Quand l’anglais n’est-il plus employé pendant les repas ?
L’anglais n’est plus employé quand la mère s’aperçoit que ses fils
savent manier cette langue mieux qu’elle. (p.211)
25. Quel sentiment domine le narrateur lorsqu’il pense à sa famille ?
Le sentiment qui le domine est la haine.
26. Expliquez la phrase du narrateur : « Je suis bien ton fils si je
ne suis pas ton enfant. » (Chap. XXIII)
On ne peut renier les gênes même s’il n’y a pas d’amour.
27. Expliquez en quelques lignes l’épisode du portefeuille. Qui sort
victorieux de cette affaire ? Pourquoi ?
Folcoche tente de cacher dans la chambre de Jean son portefeuille
contenant de l’argent, espérant pouvoir l’accuser de vol et ainsi
avoir une bonne raison de l’envoyer en maison de correction. Jean
démasque le plan de sa mère, lui rend le portefeuille et obtient pour
lui et ses frères de partir en pension. (p.245)
28. Quel est le point commun entre le premier et le dernier chapitre
?
Le point commun est la vipère (réelle au 1er chapitre, symbolique au
2ème).
29. Quel est votre point de vue sur cet ouvrage ? Vous justifierez
votre réponse.
Réponse rédigée et argumentée.
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